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Les ARMANGE
Début de généalogie
Charles Armange (Maine à gauche)
Germain Armange (Bretagne, à droite)
devant la stèle de Saint-Ceneri-le-Gerei en souvenir de Ambroise de Loré, Jean Armange et des héros de la guerre de cent ans.

Charles et Germain se sont rencontrés vers 1970 chacun travaillant sur "sa" généalogie. J'ai poursuivi leurs recherche et fusionné les deux fichiers qui nous permettrons sans doute de trouver des passerelles entre deux familles assez proches.
Si vous connaissez des Armange, merci de leur communiquer mes coordonnées et leur demander d'entrer en contact avec moi.

Carte de répartition des Armange en France

Charles et Germain Armange
Ce que nous savons :
  • Il y a deux branches principales :

    • les Armange "de Bretagne", région de Dinan et Taden pour lesquels le Père Germain Armange a établi une généalogie (à partir de 1642) très complète. Elle est reprise ici avec les compléments que j'ai pu trouver.

    • Les Armange dits "du Maine", (Mayenne et Sarthe). Pour ceux-ci, mon père avait commencé des recherches que je tente de poursuivre.
      Je dois un immense merci à Joël Surcouf, directeur des Archives départementales de la Mayenne, qui, non content d'avoir été à l'origine de la mise en ligne des actes d'état civil, des tables décennales, des registres matricules et tout récemment des recensements de la Mayenne, participe très activement à la liste Gen53.
      Depuis La Mayenne a été suivie par de nombreux départements, dont pour ce qui concerne les Armange, la Sarthe, les Côtes d'Armor, la Loire Atlantique, prochainement l'Orne.

  • L'orthographe du nom

    Selon les accents régionaux, selon l'oreille des prêtres et des officiers de l'état civil, notre nom a subit de nombreuses déformations. Voici les principales orthographes rencontrées :
    Armange, Armanger, Armanges, Ermange, Ermenge, Harmange, Hermange et Hermenge.

  • L'Histoire

    Au point de vue historique, un Armange eut son heure de gloire : Jean Armange, héros de la Guerre de Cent Ans, mort en janvier 1434 (avec Henri de La Villeblanche) en défendant le Château de Saint-Ceneri-le-Gerei pour le compte d'Ambroise de Loré. Il serait né vers 1390 à Sainte Suzanne
    Il y aurait trace d'un chevalier Guillaume "d'"Armange"s" noté le 1er octobre 1450, écuyer de Bourgogne

  • Quelques Armange hors des frontières

    • Au Canada, mariage le 9 janvier 1663 à Notre Dame - Québec, de Jacqueline Freslon fille de Renée Armange (arrivée d'Angers vers 1640). En fait, après vérification de l'acte de baptême de Jacqueline, il s'avère que Renée Armange est sa maraine et non sa mère. Pourquoi a-t-elle fait une déclaration erronée lors de son mariage, mystère ! Voici "LA" preuve !

      Un blason : comme toutes les familles, en cherchant bien, il y a toujours un de nos ancêtres qui a eu son blason. Dans l'Armorial général établi par d'Hozier, volume 8 (Bretagne 1) nous trouvons à la page 501 le blason du recteur de la paroisse de Prenessay, René Armange
      Pour l'écolo de service, ces fleurettes sont bien sympathiques !
      Pour chercher le vôtre, allez sur le site de Gallica, la bibliothèque numérique de la BNF et faites une recherche sur d'Hozier, vous y trouverez tous les volumes numérisés.

    • En France, mais hors de la métropole : des Armange vivent en Guyane et en Martinique. D'après le Père Germain Armange, ils seraient les descendants d'esclave(?s) et d'un colon qui les auraient reconnus. Je leur ai envoyé un courrier mais je n'ai pas encore reçu de réponse.
      Ce qui est certain, à voir la réaction d'un de leurs voisins rencontré en métropole... c'est qu'ils ne sont pas blonds aux yeux bleus ! Leur voisin m'a demandé si j'avais été adoptée !

    • Grâce à Internet, j'ai appris qu'il y a une branche très nombreuse de Armange au Brésil. Marcus Augustus, Ivan Luis et leur père Rudy descendent d'un certain Johannes Armange qui a quitté L'allemagne vers 1824 avec toute sa famille.
      Venait-il de Bretagne ou du Maine, ses parents ou lui-même ont-ils quittés la France au moment de la révolution ?
      Dans l'histoire familiale de cette branche brésilienne, ils se croyaient d'origine allemande. Chez moi, on raconte qu'un de mes ancêtres cachait et ravitaillait Jean Chouan (Jean Cottereau) Y aurait-il un lien ?
      Hélàs l'affaire n'est plus "à suivre" car je viens d'apprendre que les registres de Semerow en Poméranie ont été détruits en 1945, je ne vois donc plus aucune possibilité de connaître leur origine.

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